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LES GUEULES BLEUES DE GUERLÉDAN

 

Mardi 04 avril à 20h30, Jean Luc CHEVÉ présente son film documentaire LES GUEULES BLEUES DE GUERLÉDAN.

 

En 2015, la mise en assec du barrage hydroélectrique de Guerlédan, dévoila la vallée et ses carrières d’ardoises, parfois accrochées au flanc des escarpements. Au milieu de carrières, abris et masures, Jean Luc Chevé a recueilli les témoignages de petits enfants de carriers, narrant leurs labeurs et leurs vies sociales. Pendant ce temps, le barrage est ausculté et restauré.

 

Débat à l’issue du film en  présence du réalisateur Jean Luc CHEVÉ

 

En 1985, lors de l’avant-dernier assec du barrage de Guerlédan, Jean-Luc Chevé avait déjà réalisé un film de 26 mn en 16 mm : Chim et Chinao vagabonds, « Une fiction aux allures de documentaire ».

Il pensait alors qu’il n’aurait plus jamais l’occasion de filmer cette vallée telle qu’elle était avant la construction du barrage. Et pourtant…

Ce nouvel assec, 30 ans après celui de 1985, Jean-Luc Chevé n'espérait pas être là pour le voir.

Ce nouvel assec, 30 ans après celui de 1985, Jean-Luc Chevé n'espérait pas être là pour le voir. ©DR

 

Lorsqu’un nouvel assec est annoncé pour l’année 2015, il saute sur l’aubaine inespérée de poursuivre ses recherches. Si bien que, six ans après l’événement, le réalisateur breton (Au Nicaragua, on m’appelle Chépito ; Mémoire d’un ouragan) est en mesure de nous en livrer aujourd’hui le fruit. Et franchement, « Les Gueules Bleues de Guerlédan« , ce doc de 90 minutes, est une belle réussite.

Il ne se contente pas de célébrer par l’image des paysages envoûtants. Encore que, qui n’aurait pas vu le film passerait à côté d’un collier de perles visuelles. Chaque plan, ou presque, est un tableau. Mais sa grande force, c’est de faire coïncider l’abaissement progressif des eaux du lac de Guerlédan avec la résurgence d’une histoire plusieurs fois millénaire.

Il y a un entre-deux. C’est justement l’histoire de ces Gueules bleues, dont les carrières et les maisons ont été englouties lors de la mise en eau du barrage, en 1930, mais pas le souvenir. Trop vif, trop riche, trop prégnant.

Jean-Luc Chevé a retrouvé pas moins de 24 témoins, descendants de carriers. Ces « gueules bleues » qui sont à l’ardoise ce que les gueules noires sont au charbon. C’étaient ces ouvriers tout pâles qui s’enfonçaient dans les flancs de la vallée et en ressortaient couverts de poussière d’ardoise ; cette pierre si convoitée.

Yann SCAVARDA
Une équipe de carriers à Tréganton, probablement dans les années 1920. ©DR

 

Pour plus de détails, cliquer sur le lien ci-dessous
http://lesgueulesbleuesdeguerledan-lefilm.com

 

Tarif unique : 3,80€


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